RETRAITE

UNE AUTRE REFORME DES RETRAITES EST POSSIBLE !!!

Deux Français sur trois sont opposés à la réforme des retraites que prépare le gouvernement, et 93 % d’entre eux refusent la baisse de leur pension.
C’est pourtant ce qui est envisagé, avec le régime par points préconisé par Emmanuel Macron et construit par Jean-Paul Delevoye. L’entrée de ce dernier au gouvernement démontre d’ailleurs que c’est bien un projet Macron-Delevoye qui est en route avec, pour seul objectif, de nouvelles économies budgétaires sur le dos du monde du travail.

Le Premier ministre annonce une période de consultations alors que, depuis dix-huit mois, l’ex-haut-commissaire Delevoye a bâti un projet sans prendre en compte aucune des nombreuses propositions de la CGT.

Il est indispensable d’augmenter le financement des retraites pour, d’une part, améliorer les pensions de tous les travailleurs et travailleuses et, d’autre part, revenir à un âge légal de départ à 60 ans. On vit plus longtemps aujourd’hui parce qu’on travaille moins longtemps. Changer cette tendance conduirait à l’effet inverse.

La CGT a chiffré les financements nécessaires en s’appuyant, par exemple, sur ce constat: plus les salaires et les pensions stagnent ou baissent, plus les dividendes versés aux actionnaires augmentent.

La relance de pseudo-concertations, quelle qu’en soit la durée, dans la perspective d’échéances électorales à venir, sans volonté de changer radicalement le fond du rapport Delevoye, est inutile.
Les questions essentielles sont en réalité, pour toutes et tous: « À quel âge je vais pouvoir partir et avec combien ? », « Combien d’années en bonne santé vais-je pouvoir espérer profiter de ma retraite? »
Lors de la rencontre avec le Premier ministre, la CGT a porté une nouvelle fois les propositions indispensables à une retraite assurant un départ de toutes et de tous à taux plein dès 60 ans.
Notre système actuel par répartition doit, certes, être amélioré pour prendre en compte la diversité et l’évolution du monde du travail actuel, mais à qui fera-t-on croire que ce qui a été créé à la Libération dans un pays ravagé et ruiné par la guerre devrait se traduire, aujourd’hui, par une régression sociale dans une des plus grandes puissances économiques du monde?
Ce qu’il faut, c’est un autre partage des richesses!
La CGT propose de renforcer la qualité des emplois, de garantir leur stabilité, d’améliorer le niveau des salaires et les conditions de travail. La retraite est bel et bien le reflet de la vie active.

ON VEUT DES REPONSES !!!

La CGT demande des réponses immédiates sur des questions essentielles que le gouvernement se garde bien d’aborder:

  • la mise en œuvre d’une politique volontariste d’égalité salariale entre les femmes et les hommes, améliorant la retraite des femmes. Celle-ci est encore inférieure, à qualification égale, de 20 % en moyenne. Cette décision permettrait d’abonder à hauteur de plus de 6 milliards d’euros les ressources des différents régimes de retraite existants;
  • la validation de trois années d’études au moins, de formation initiale ou continue, de recherche du premier emploi ou période de précarité pour les jeunes qui, aujourd’hui, trouvent un emploi stable en moyenne à 27 ans. L’acquisition des droits par la jeunesse doit être assurée en partie par l’État, de même que ce dernier doit prendre en charge sa formation. L’autre partie doit être prise en charge sous forme de cotisations par les entreprises qui bénéficient de la qualification acquise par les salariés;
  • le droit de travailler jusqu’à l’âge de la retraite : moins d’un travailleur sur deux est en emploi à partir de 55 ans, alors que le nombre de chômeurs de plus de 50 ans a triplé depuis dix ans. Dans ce contexte, le gouvernement veut reculer l’âge réel de la retraite à 64 ou 65 ans… La CGT propose de mettre en place une véritable sécurité sociale professionnelle favorisant le maintien et le retour au travail entre 55 et 60 ans;
  • la CGT exige la reconnaissance de la pénibilité au travail, avec l’aménagement des fins de carrière et le droit à un départ anticipé à la retraite à taux plein à 55 ans, voire 50 ans pour les métiers les plus pénibles. C’est la garantie d’une espérance de vie en bonne santé pour toutes et tous.

Le coup de « Jarnac » du gouvernement !

Depuis quelques jours, les médias dévoilent les intentions gouvernementales d’un nouveau recul de l’âge de la retraite, avant même la « grande réforme des retraites » promise par Emmanuel Macron.
La CGT dénonce le jeu de dupes mené depuis des mois par le gouvernement et son haut-commissaire, avec des mesures annoncées mais jamais exposées durant toute la phase de concertation.
Sans attendre la future réforme universelle, le gouvernement anticipe de nouvelles régressions sociales en reculant l’âge de la retraite à taux plein par le biais de la décote. Il ne cache d’ailleurs plus désormais que son objectif est de reculer l’âge réel de départ à la retraite à 64 ans puis à 65 ans et, cela, le plus rapidement possible.
Le gouvernement envisage, en effet, dès 2020 (à travers la loi de finance de la sécurité sociale) d’accélérer l’allongement de la durée de cotisation (de 167 à 172 trimestres) prévu par la réforme Touraine. Toutes les générations nées à partir de 1963 seront concernées ; dès 2025, elles devront avoir cotisé 172 trimestres. Elles vont donc subir une double peine : l’allongement de la durée de cotisation requise qui les obligera à reporter leur départ au-delà de 62 ans et la bascule dans le futur système à points.
Cette nouvelle annonce nous montre bien qu’aucun futur retraité ne sera épargné.
Ceci confirme que le véritable objectif du gouvernement n’est pas de mettre en place un système dans lequel « un euro cotisé rapporterait les mêmes droits pour tous » – ce qui est, de toute façon, impossible – mais de baisser la part des dépenses de retraite dans le Produit intérieur brut (PIB). Ceci aura pour conséquence une inéluctable baisse du niveau des pensions.
C’est bien le but qui se cache derrière le régime par points, ainsi que la CGT l’a révélé de longue date.
Pour ce faire, le gouvernement ressort l’argument éculé du déficit des retraites.
Personne n’est dupe, le patronat comme le gouvernement n’arrivent plus à masquer que c’est l’exonération des cotisations sociales qui grève le financement des retraites.
Ainsi en est-il de la prime Macron dite « de pouvoir d’achat », comme de la défiscalisation des heures supplémentaires, qui illustrent cette politique qui fragilise notre protection sociale, en lieu et place d’une véritable augmentation des salaires. Ce gouvernement veut passer en force en avançant en brouillant les pistes. Il est en train de nous rouler dans la farine !
Une seule réponse est possible, selon la CGT : construire une large mobilisation sociale pour empêcher ces mauvais coups

PAS DE HASARD POUR MA RETRAITE

Pas de hasard pour ma retraite ! Je veux savoir avec quand et avec combien je partirai. La CGT, depuis déjà plusieurs mois, alerte le grand public sur les dangers de la réforme des retraites qui ne dit pas son nom : Précarité ! Alors que le projet de loi sur la réforme des retraites sera présenté cet été au Parlement et que la cacophonie gouvernementale règne, la CGT, face au nouveau système de calcul qui glisse rapidement et sûrement vers la contribution propose d’améliorer les droits de tous les régimes.

REFORME :  RECULS AU PROGRAMME

Le Haut-commissaire à la réforme des retraites commence à préciser son projet en matière de pension de réversion et, comme le redoutait la CGT, de nombreux reculs sont au programme.
En effet, il veut décaler l’âge d’accès à la pension de réversion en imposant une double condition : avoir au minimum 62 ans et être déjà retraité.
Ce recul s’appliquerait à tous les régimes de retraite existants (public, privé).
De très nombreuses personnes bénéficiaires de cette pension dans le système actuel en seraient donc exclues. Pour mémoire, aujourd’hui les salariés du privé y ont droit à partir de 55 ans.
C’est aussi un bouleversement total de logique, les pensions de réversion visant actuellement encore à compenser les inégalités de salaire et de carrière entre les femmes et les hommes.
Alors que l’écart entre les pensions de retraite des femmes et des hommes est de près de 40%, ce dernier tombe à 25%, si on inclut la pension de réversion.
Demain, dans la logique du système Macron, plus de compensation, plus de solidarité, plus question de maintenir le niveau de vie du conjoint survivant.
Il s’agit juste d’assurer un minimum pour celui des deux qui a la plus petite pension.
Illustration par l’exemple. Pension du mari : 1400 euros. Pension de l’épouse : 700 euros.
Avec le projet Delevoye, le revenu est plafonné à 1400 euros au lieu des 2100 euros du couple. La femme survivante toucherait une pension de réversion de 700 euros. Si c’est l’homme qui survit, il n’aurait droit à rien.
La CGT propose, au contraire, une pension de réversion égale à 75 % pour tous les régimes, sans condition d’âge ou de plafond de revenu et ouverte aux couples mariés ou pacsés.
Pour gagner ces revendications et faire barrage au projet gouvernemental, nous devons toutes et tous nous mobiliser

UNE REFORME QUI NE POURRA PAS REPONDRE AUX BESOINS

La CGT a été reçue par le Haut-Commissaire à la réforme des retraites le 7 mars. Elle continue de participer à ces rencontres pour porter la revendication pour une amélioration des droits pour l'ensemble des salariés, qu'ils soient du secteur public ou du privé. Loin de cet objectif, le Haut-Commissaire continue son travail de déconstruction de notre système de retraite solidaire. Il tente aujourd’hui de diviser le monde du travail, en abordant de façon isolée les questions relatives aux régimes spéciaux et la fonction publique. La CGT rappelle que la clé de voûte de notre système de protection sociale est la réponse aux besoins des salariés : un niveau de pension permettant de vivre pleinement sa retraite dès 60 ans. Elle revendique un droit à départ à taux plein anticipé pour les salariés ayant exercé des travaux pénibles et astreignants dans tous les régimes. Il existe, dans certains régimes, des droits spécifiques justifiés par les contraintes d'exercice des métiers. La CGT revendique l'amélioration et l’élargissement de ces droits spécifiques, pour tous les salariés exposés à ces contraintes, qu'ils soient du public ou du privé. La CGT revendique la reconnaissance de la pénibilité quel que soit le secteur. Ainsi, par exemple, elle considère que les conditions de travail des aides-soignantes sont les mêmes, qu'elles soient du secteur public ou du privé. Toutes doivent donc bénéficier d'un véritable droit à un départ anticipé à taux plein à la retraite. Sourd aux attentes des salariés actifs et retraités, le projet gouvernemental d'un régime de retraite universel par points n'a pas pour objectif de répondre à leurs besoins. Depuis 1993, toutes les réformes régressives menées par les gouvernements successifs ont abaissé les droits à retraite des salariés, tout en maintenant un âge de départ et un niveau de pension donné. Aujourd’hui, le gouvernement veut supprimer ces deux derniers repères collectifs. La retraite ne serait plus le moment permettant de s'arrêter de travailler grâce à un revenu de remplacement suffisant mais deviendrait l'instant où l'usure au travail mettrait le salarié en incapacité de continuer toute activité. Pour la CGT, la retraite aussi est le reflet de la vie au travail, ce qui implique la présence de CHSCT dans toutes les entreprises et administrations et le renforcement de la médecine du travail. À la veille du 8 mars, journée de mobilisations pour les droits des femmes, la CGT rappelle que l'écart de pension est aujourd’hui de 800 euros bruts entre les femmes et les hommes, conséquence des inégalités salariales dans le monde du travail. La mise en œuvre de l'égalité salariale entre les femmes et les hommes permettrait notamment de résorber ces inégalités, tout en faisant rentrer des ressources nécessaires pour financer une amélioration des droits pour toutes et tous. La CGT appelle d'ores et déjà l'ensemble des salariés actifs et retraités à se mobiliser lors de la journée d'action interprofessionnelle du 19 mars pour notamment exiger l'amélioration de notre système de retraite solidaire et faire faire barrage au projet de réforme gouvernemental. 


QUAND LES LOUPS SORTENT DU BOIS

La CGT était reçue, mercredi 20 mars, par le Haut-Commissaire à la réforme des retraites. Elle l’a donc interpellé sur la question de l’âge d’ouverture des droits à la retraite ; les dernières sorties gouvernementales, à commencer par celle d’Agnès Buzyn, ont provoqué une cacophonie autour de la question de l’ouverture de l’âge de départ à la retraite, contredisant la promesse de campagne présidentielle de ne pas toucher à cet âge ainsi que l'affichage martelé par le Haut Commissaire à la réforme des retraites, depuis le 10 octobre dernier.
Le Haut-Commissaire à la réforme des retraites se veut rassurant en affirmant qu’il n’est pas question, selon lui, de modifier l’âge légal de départ à la retraite. Toutefois, il indique que, dans le cadre de sa réforme, l’équilibre financier du système ne serait pas assuré, si tout le monde partait à l’âge de 62 ans. C’est pourquoi il entend travailler à des mécanismes d’incitation à reporter l’âge de départ et, finalement, anticipe déjà un décalage à 63 ans avec sa réforme.
Depuis le début, la CGT n’est pas dupe du projet de réforme qui vise bien à faire travailler les français plus longtemps et à faire baisser le niveau des pensions. Nous avions dénoncé, le 10 octobre, le flou qui entoure le projet de réforme. Alors que ce projet tarde à se dévoiler, les déclarations gouvernementales jettent un trouble sur les discussions en cours.
Derrière une apparente confusion, on voit poindre la préparation du débat parlementaire sur le projet de loi. Les déclarations et engagements ne pèseront pas lourds face aux amendements qui pourraient être déposés, surtout si ceux-ci sont encouragés par des déclarations gouvernementales et patronales en ce sens.
La CGT réaffirme donc son opposition à cette réforme. Elle entend porter ses revendications avec l’objectif de défendre et améliorer le système de retraite par
annuités, par répartition et, avec lui, l’ensemble de notre système de protection sociale assis sur les cotisations sociales.
C’est cette démarche revendicative que nous avons eu lors de la dernière bilatérale qui portait sur la gouvernance que prendrait le futur système. La CGT a rappelé sa proposition de maintenir les différents régimes existants, tout en améliorant sensiblement les droits des affiliés dans ceuxci en harmonisant les différents dispositifs dans le respect des spécificités de chacun.
Il est indispensable, selon la CGT, de rétablir une gestion des systèmes des retraites par des représentants des salariés élus. Nous sommes opposés à la mise en place d’un établissement public de Sécurité sociale donnant la primauté des décisions à l’État avec l’objectif de toujours plus d’économie sur le dos des retraités.

BILATERALE ENTRE LA CGT ET LE HCRR : 
VERS UN SYSTEME QUI NE DIT PAS SON NOM ! 


COMPTE RENDU DE LA BILATERALE DU 20/02/2019 :  VERS UN SYSTEME QUI NE DIT PAS SON NOM ! 
Le Haut-commissariat à la réforme des retraites (HCRR) dresse le constat d’un retour à l’équilibre programmé du système de retraites actuel sous l’effet des précédentes réformes paramétriques. Le prix de ce retour est un recul de l’âge effectif de départ en retraite à 64 ans à compter de 2040 (selon les données du COR) sans avoir besoin d’augmenter l’âge légal : le HCRR reconnaît que le paramètre de l’âge légal génère des effets moins forts sur l’équilibre financier que celui de l’augmentation de la durée d’assurance, même si ceux-ci se voient plus rapidement.
La délégation CGT, si elle partage le constat en dénonce la logique qui résulte des choix opérés de ne pas augmenter les recettes du système de retraite, et que ce retour à l’équilibre se fait au détriment des travailleurs.
Fort de son constat, le HCRR pose la question de revenir sur l’indexation des pensions sur l’inflation : 30 ans après avoir mis en place celle-ci, ses effets se font ressentir par la dégradation des niveaux de pensions servies.
Il écarte a priori l’idée d’une indexation sur la masse salariale, car celle-ci serait dépendante de la taille de population en emploi (chômage, solde migratoire, taux de natalité…). Il préconise donc une indexation sur le salaire moyen par tête (SMPT) qui neutraliserait les effets de volume. Toutefois, il soulève une difficulté liée à ce changement au regard de l’équité intergénérationnelle (les droits seraient revalorisés différemment selon la période d’acquisition).
La transition d’une indexation sur l’inflation vers une indexation sur le SMPT nécessitera pour le HCRR une période de transition plus ou moins longue (il estime son coût à 20 Mds d’euros). Il envisage un système de conversion progressive « en sifflet » (la première année la revalorisation dépendrait à 90% de l’inflation et à 10% des salaires, puis 80% et 20% et ainsi de suite dans le cas d’une période transitoire de 10 ans), qu’il présente comme plus favorable pour les salariés, sur une durée estimée de 10 à 20 ans. Cette durée pourrait être revue par les responsables en gouvernance en cas de modification des équilibres financiers.
Il dissocie la revalorisation des droits constitués de celle du montant des pensions au nom de la « neutralité actuarielle » du système (égalisation de la somme des cotisations et des pensions versées sur le cycle de vie en retraite) : pour lui, plus l’indexation des pensions est élevée, plus le taux de remplacement doit être réduit…
Les droits acquis devant refléter la réalité de la vie active seraient ainsi revalorisés en fonction du SMPT, tandis que le montant de la pension serait revalorisé sur la base d’une partie seulement de ce SMPT (SMPT-X). Pour le HCRR, le SMPT-X, permettrait d’améliorer le taux de remplacement ce qui favoriserait les personnes ayant une espérance de vie en retraite plus courte…
Le coefficient de correction pourrait d’ailleurs s’adapter au gré des évolutions économiques, et être plus ou moins proche du niveau de l’inflation. C’est d’ailleurs ce qu’il se passe en Suède, où la revalorisation se fait sur la base du SMPT-X avec X= 1,6%), le coefficient minorant ramenant dans les faits cette revalorisation au niveau de l’inflation…

La CGT lui a fortement indiqué que pour nous, la revalorisation doit se faire sur le salaire moyen, et ce aussi bien pour les droits constitués que pour le niveau des pensions servies. Sans cela, la solidarité intergénérationnelle est mise à mal.
Nous lui avons indiqué que nous ne pouvions pas partager la logique d’ensemble mise à l’oeuvre dans son projet. S’agissant d’un système de retraites à rendement défini dans lequel la hausse de cotisations est par principe écartée, les évolutions économiques ou démographiques nécessitent alors un arbitrage entre baisser le niveau de pension ou faire reculer l’âge de départ effectif en retraite. Or, pour la CGT aucune de ces deux solutions n’est envisageable.
Dans les outils de pilotage et de gouvernance, le HCRR pose également la question des réserves dans le système universel. L’enjeu posé est de savoir si elles sont destinées à alimenter un fond de roulement, ou à faire de la répartition provisionnée par des placements financiers aboutissant à faire dépendre le rendement du système des cours de la bourse.
Cependant, il ne répond pas quand on lui demande comment constituer le pot commun de son système universel, et donc quel devenir des réserves actuelles des différents régimes de retraites (qui n’avaient pas tous des réserves de même ampleur, car ils ne leur donnaient pas les mêmes finalités).
Surtout, le HCRR ment sur le pilotage du système. Le Haut-Commissaire prétend écarter l’idée d’instaurer une « règle d’or » imposant automatiquement le retour à l’équilibre financier en cas de variations économiques, mais il introduit des critères de pilotage qui aboutiront au même résultat.
En cas de déficit conjoncturel, celui-ci serait amorti par les réserves qu’il faudrait reconstituer en douceur. Tant que ce déficit reste « maîtrisé » les mécanismes d'ajustements se feraient de façon quasi-automatique.
Son avis est de laisser la gouvernance du système en responsabilité, et donc de ne pas imposer de solution prédéterminée en cas de dégradation financière. Cette gouvernance aurait à respecter une trajectoire déterminée par les objectifs introduits dans la loi. Ils seront la reprise de ceux fixés dans la loi du 20 janvier 2014, en y ajoutant éventuellement de nouveaux indicateurs.
La délégation CGT a dénoncé le fait que ces paramètres imposés conduiront à la même finalité. Pas de règle d'or donc, mais une règle d'airain, sur la même logique que le serpent monétaire...
L'analyse de la délégation est que la philosophie générale du dispositif s'oriente bien vers un système de retraites à rendement défini, dont les contours seraient approchants de ceux à l'oeuvre en Suède ou en Allemagne. Malgré les dénégations du HCRR, on s'oriente vers un système de comptes notionnels qui ne dirait pas son nom.


BILATERALE ENTRE LA CGT ET LE HCRR SUR LA PENIBILITE DANS LE PRIVE ET LES DEPARTS ANTICIPES POUR INVALIDITE

COMPTE RENDU DE LA BILATERALE ENTRE LA CGT ET LE HCRR - 08/02/2019 SUR LA PENIBILITE DANS LE PRIVE ET LES DEPARTS ANTICIPES POUR INVALIDITE
La délégation CGT a marqué son fort désaccord avec la logique même de la présentation du sujet par le Haut-commissariat. Celui-ci n’a abordé que la façon dont l’actuel compte personnel de prévention, le C2P, peut être transcrit dans une retraite à points.
Le Haut-commissariat nous a indiqué qu’aucune ouverture concernant la pénibilité n’était envisagée par l’actuel gouvernement, et que son mandat se limitait donc à la transcription des dispositifs existants. La position de la CGT est exactement l’inverse.
L’orientation permanente de la CGT depuis la réforme de 2003 est de poser la question de la pénibilité de façon transversale à l’ensemble du monde du travail. Depuis 2003 l’ensemble des gouvernements s’acharnent à ne pas répondre à cette question dans toute sa dimension, prévention pendant la vie active et réparation par un départ anticipé 5 ans avant l’âge d’ouverture des droits, pour les salariés qui ont été exposés.
La réforme 2003 a renvoyé à une négociation qui a été sabotée par le Medef, après que la CFDT ait négocié en une nuit le dispositif des carrières longues en lieu et place d’un dispositif pénibilité.
La réforme 2010 a renvoyé le traitement de la pénibilité à une très faible possibilité de départ anticipé après que les dégâts du travail aient abouti à une invalidité.
La réforme 2014 a créé le compte personnel de prévention de la pénibilité, sans aucun effet rétroactif, sur des critères restreints et des seuils élevés qui excluent la plupart des salariés, pour un départ au mieux anticipé de deux ans, et sans prise en compte des salariés ayant déjà été exposés. Dès son arrivée au pouvoir Macron l’a transformé en compte personnel de prévention, sur encore moins de critères. La CGT défend des référentiels « métiers » pour la prise en compte de la pénibilité, mieux adaptés aux conditions réelles de travail que des critères transversaux dotés de seuils très élevés.
Le résultat est que la pénibilité n’est toujours pas réellement prise en compte, et que la simple transcription du C2P dans un régime à point aurait pour résultat de laisser cette question sans véritable réponse.
Les dispositifs existants apportant une réponse partielle à la pénibilité du travail auront cessé de produire leurs effets dans 10 ans. Les départs en carrière longue concernent aujourd’hui près d’un salarié sur cinq, mais très peu de salariés dans 10 ans. Du côté des fonctionnaires, les départs anticipés dits « en catégorie active » se font de plus en plus proche de l’âge de 60 ans pour de nombreuses catégories, et cette élévation de l’âge de départ s’aggrave d’année en année.
Ne rien faire, comme le propose le gouvernement, c’est préparer une situation où la seule réponse à la pénibilité sera le C2P, alors qu’il répond très insuffisamment et très partiellement à la pénibilité réellement subie.

De plus, on voit maintenant de plus en plus clairement que le système de retraite par points que le gouvernement veut mettre en place revient à un taux de remplacement du salaire par la pension à 62 ans d’environ la moitié du salaire antérieur au départ. Seule une prolongation d’activité avec un système de surcote entre 62 et 67 ans permettrait d’améliorer ce niveau de près du tiers, pour partir avec une retraite à peu près décente uniquement à 65-67 ans.
Une telle mécanique déstabiliserait tous les dispositifs de départ anticipé, puisque la prolongation d’activité serait quasiment obligatoire. La CGT a donc très clairement manifesté son désaccord, sa volonté de voir ouvrir la question de la pénibilité dans toute sa dimension par le gouvernement, et son opposition aux projets actuels du gouvernement.

NEGOCIATION RETRAITE COMPLEMENTAIRE AGIRC ARCCO

L’ANI de novembre 2017 sur l’unification de la retraite complémentaire des salariés du privé a prévu la négociation d’un ANI quadri-annuel sur l’évolution des paramètres de pilotage du régime AGIRC-ARRCO. Une fois fixés, ces paramètres seraient appliqués pour les revalorisations annuelles.
Les paramètres essentiels sont la valeur de service du point (qui sert au calcul initial de la pension et à sa revalorisation annuelle), la valeur d’achat du point (ou salaire de référence), et le taux de rendement immédiat (valeur de service divisée par la valeur d’achat : 6% aujourd’hui).
Ainsi pour 100 € de cotisation annuelle, on a 6 € de retraite annuelle.
La revalorisation annuelle de la valeur de service maintiendra ou diminuera cette valeur de 6 €.
Dans un système de retraite complémentaire AGIRC - ARRCO à points stable (que nous voulons),
 la valeur d’achat évolue chaque année de l’évolution du salaire annuel moyen (un même salaire permet d’acheter le même nombre de points)
 la valeur de service évolue de même comme le salaire annuel moyen (le pouvoir d’achat des retraites s’améliore par rapport à l’inflation mais suit l’évolution du salaire des actifs).
Ces 20 dernières années le taux de rendement AGIRC-ARRCO est passé de près de 10% à 6% du fait pour l’essentiel d’une réévaluation annuelle de la valeur d’achat du point sur l’évolution du salaire moyen (supérieur à l’inflation) et d’une évolution de la valeur de service du point sur l’inflation.
Le pouvoir d’achat des retraites est maintenu par une revalorisation de la valeur de service sur l’inflation, mais décroche par rapport au salaire des actifs.
Un même salaire permet d’acheter le même nombre de points mais ce même nombre de points rapportent de moins en moins d’euros.
L’objectif des signataires de l’accord (CGT et FO ne l’ont pas signé) est donc bien de baisser la retraite future des actifs, et de la baisser d’autant plus qu’ils sont plus jeunes.
Ainsi, en particulier les plus jeunes achèteront moins de points qui vaudront de moins en moins chers.
Entre 2015 et 2020 l’effet de l’accord d’octobre 2015 est une baisse de pension de 4%, mais d’ici 2050 la baisse est de 10%.
Cette évolution négative pour tous les salariés des régimes complémentaires de retraite est à mettre en parallèle avec le projet de réforme Macron, qui établirait un régime universel par points, dont le but est d’accélérer la baisse des pensions.

C’est dans ce contexte que la négociation est ouverte sur l’évolution de la valeur du point AGIRC-ARRCO.
La première séance de négociation, le 31 janvier 2019 a tourné court.
Communiqué de la cgt
C'est à qui va perdre le plus de temps pour éviter de se poser les seules questions qui vaillent : quelles décisions pour améliorer le pouvoir d’achat des retraités actuels comme des futurs retraités ?
On nous annonce un pilotage « automatique au doigt mouillé », en guise de bilan de l’accord AGIRC-ARRCO de 2015 non signé par la CGT. Le bilan de cet accord est pourtant clair : il acte les régressions sociales qui découlent de cet accord.
Cet accord impose un malus de 10% pendant 3 ans ; dont la CGT réclame la suppression sans délai.
La délégation CGT, dans sa déclaration liminaire, a mis en garde le patronat. Celui-ci n’entend manifestement pas les milliers de retraités qui battent le pavé pour exiger la revalorisation de leur pension, au moins dans un premier temps, à hauteur de l’inflation, soit : + 1,7%.
Cette négociation au point mort est d’autant plus inutile que pèse la menace de la future réforme des retraites voulue par le gouvernement.
Cependant, les échanges d’aujourd’hui confirment la volonté de rompre avec toute solidarité entre les générations et de concevoir une retraite sur le mode assurantiel du chacun pour soi.
La CGT combattra toutes les décisions qui concourent à détruire les droits à la retraite complémentaire et appelle les salariés, avec ou sans emploi, et les retraités à se mobiliser le 5 février pour une retraite à la hauteur des besoins.
La prochaine séance de négociation aura lieu le 5 avril 2019.
Le MEDEF a tenu une bilatérale avec la CGT le 8 mars dernier.
En voici le compte rendu :
Présents - Délégation CGT : Catherine Perret, Pierre-Yves Chanu, Pierre Pluquin,
Medef : Claude Tendil
Claude Tendil démarre la rencontre en rappelant le contexte de l’Accord 2015 complété par celui de 2017, que cette négociation ouvre la réflexion des partenaires sociaux sur les mesures à prendre pour le pilotage tactique et stratégique du régime unifié à horizon de 15 ans.
Nous allons donc échanger sur 3 questions :
- valeur achat du point
- valeur de service du point
- et l’action sociale.

Le débat commence sur l’Action Sociale, et Tendil s’appuyant sur le rapport de la Cour des Comptes, dit qu’il va falloir réfléchir, et prendre des dispositions pour l’action sociale : il faut se recentrer sur les retraités, est-il normale d’avoir autant de réserves ? Est-il normal de les reconstituer aussi vite ?
P.Pluquin intervient sur la nécessite de mettre à nouveau l’action sociale au plus proche des territoires, des régions, des départements. Que l’action sociale doit ouvrir ses horizons pour travailler de manière transverse avec la CNAV, La CPAM, les ARS afin de déceler les besoins des territoires pour la prise en charge de nos retraités.
Tendil s’interroge sur l’utilisation des fonds de la retraite Action Sociale pour financer une politique de la famille, de la santé qui relève de la finance publique. Il convient néanmoins que sur le bien vieillir chez soi, la lutte contre l’isolement, l’action sociale a toute sa place. C’est bien à la fédération de définir les axes prioritaires et aux GPS d’agir pour les retraités.
Il finit pour nous dire que l’on a bien fait de bloquer 200M€ sur le fonds de développement du parc médico-social, qu’il faudra remonter à la retraite le reste des réserves et baisser de 5% (au lieu de 2% actuellement) la dotation Action sociale.
Concernant la valeur achat et valeur de service, il confirme l’abandon de la référence prix-prix pour salaire-salaire. Mais si l’on ne fait rien, nous atteignons la barre de 6 mois de réserve en 2025. Il est donc de la responsabilité des partenaires sociaux de prendre les mesures nécessaires : mettre en oeuvre un coefficient de soutenabilité qui s’appliquerait sur la valeur de service. Le Medef est favorable à la proposition intermédiaire : valeur achat – 1,165 pts.
Mais il faut attendre les résultats définitifs AGIRC-ARRCO 2018 pour avoir les chiffres exacts et Tendil propose une clause de revoyure de 2 ans.
PYC et Catherine expriment leur profond désaccord sur ce choix. Il n’est pas acceptable d’entériner une perte importante de pouvoir d’achat des retraités, de réaffirmer notre position sur le maintien d’un taux de remplacement permettant une retraite décente.
Concernant le calendrier : 1 seule réunion est prévue à ce jour, le 5 avril à 9 h 30. Il n’est pas exclu qu’un accord sera présenté à ce moment-là.
Pour Tendil, la négociation actuelle doit se faire sans tenir compte de la future réforme du régime universel.
Nous avons eu un rapide échange avec Tendil sur la réforme des retraites et selon lui, le calendrier initial ne sera pas respecté, il s’interroge vu l’encombrement législatif d’une discussion parlementaire en fin d’année.
Analyse Cgt :
Un accord des OS et OP sur la remontée des réserves action sociale à la retraite plus la baisse accentuée de la dotation action sociale sera certainement une variable d’ajustement faire évoluer la négociation et convaincre certains syndicats de signer l’accord.

Un processus de reconquête de la Sécurité sociale à 100 % passe par une maîtrise des évolutions du champ
de la protection sociale complémentaire.
Il s’agit également d’un terrain où mener la bataille sociale et des idées pour réaffirmer le rôle fondamental de
la Sécurité sociale et, à ce jour, une stricte complémentarité, quand la Sécurité sociale ne couvre pas les dépenses,
des autres intervenants de la protection sociale.

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LE PEUPLE
SPECIAL RETRAITE

PENSION DE RÉVERSION
SUITE DES FABLES DE M. DELEVOYE

Le Haut-commissaire à la réforme des retraites commence à préciser son projet en matière de
pension de réversion et, comme le redoutait la CGT, de nombreux reculs sont au programme.
En effet, il veut décaler l’âge d’accès à la pension de réversion en imposant une double
condition : avoir au minimum 62 ans et être déjà retraité.
Ce recul s’appliquerait à tous les régimes de retraite existants (public, privé).
De très nombreuses personnes bénéficiaires de cette pension dans le système actuel en
seraient donc exclues. Pour mémoire, aujourd’hui les salariés du privé y ont droit à partir de
55 ans.
C’est aussi un bouleversement total de logique, les pensions de réversion visant actuellement
encore à compenser les inégalités de salaire et de carrière entre les femmes et les hommes.
Alors que l’écart entre les pensions de retraite des femmes et des hommes est de près de
40%, ce dernier tombe à 25%, si on inclut la pension de réversion.
Demain, dans la logique du système Macron, plus de compensation, plus de solidarité, plus
question de maintenir le niveau de vie du conjoint survivant.
Il s’agit juste d’assurer un minimum pour celui des deux qui a la plus petite pension.
Illustration par l’exemple. Pension du mari : 1400 euros. Pension de l’épouse : 700 euros.
Avec le projet Delevoye, le revenu est plafonné à 1400 euros au lieu des 2100 euros du
couple. La femme survivante toucherait une pension de réversion de 700 euros. Si c’est
l’homme qui survit, il n’aurait droit à rien.
La CGT propose, au contraire, une pension de réversion égale à 75 % pour tous les régimes,
sans condition d’âge ou de plafond de revenu et ouverte aux couples mariés ou pacsés.
Pour gagner ces revendications et faire barrage au projet gouvernemental, nous devons toutes
et tous nous mobiliser. La CGT appelle à grossir les cortèges des manifestations des retraités
le 11 avril prochain, pour les retraites d’aujourd’hui et de demain.

LES FABLES DE MONSIEUR DELEVOYE

Comme chacun le sait, les fables sont faites pour endormir. C’est la tactique employée par le gouvernement pour imposer une réforme de retraite destinée à baisser les pensions de toutes et de tous. Le projet de réforme retraite universel par points en cours consiste à en finir avec un régime de sécurité sociale construit sur les cotisations sociales et, notamment, assis sur les questions du travail...

Comme chacun le sait, les fables sont faites pour endormir. C’est la tactique employée par le gouvernement pour imposer une réforme de retraite destinée à baisser les pensions de toutes et de tous.
Le projet de réforme retraite universel par points en cours consiste à en finir avec un régime de sécurité sociale construit sur les cotisations sociales et, notamment, assis sur les questions du travail.
Depuis plus d’un an, maintenant, le gouvernement mène, par l’intermédiaire du Haut-commissaire à la réforme des retraites, des discussions sans que le projet de réforme universel par points ne soit révélé.
La bilatérale organisée par Jean-Paul Delevoye, cette semaine, porte sur le sort réservé aux dispositifs de solidarité. Les droits, dans le collimateur, sont les minima de pension, les droits conjugaux et familiaux.
Il n’y a plus à tergiverser, tout le monde sera perdant. Et, particulièrement, les personnes les plus touchées seront les femmes et les salariés ayant des contrats précaires, dont une grande partie de la jeunesse actuelle.
La CGT exige la tenue immédiate d’une réunion multilatérale avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés et des organisations patronales afin que le gouvernement présente dans les moindres détails son projet de régression sociale en matière de retraites.
Il est temps de mettre un point final aux diverses fables de Monsieur Delevoye comme de Madame Buzyn.
Les salariés actifs et retraités sont en droit de connaître ce que le gouvernement leur a concocté : à savoir un nouveau recul de l’âge de la retraite, une baisse de 20 à 30 % du niveau des pensions, le démantèlement des droits familiaux et conjugaux, parmi lesquels la pension de réversion et la remise en cause des différents régimes de retraite existants, etc.
Au contraire, la CGT affirme qu’il est possible de financer une retraite à 60 ans et un taux de remplacement d’au moins 75% du salaire avec un minimum de 1200 euros net. Elle revendique un départ anticipé pour tous les salariés exposés aux travaux pénibles.

La CGT, depuis déjà plusieurs mois, alerte le grand public sur les dangers de la réforme des retraites qui ne dit pas son nom : Précarité !
Alors que le projet de loi sur la réforme des retraites sera présenté cet été au Parlement et que la cacophonie gouvernementale règne, la CGT, face au nouveau système de calcul qui glisse rapidement et sûrement vers la contribution propose d’améliorer les droits de tous les régimes.
Oui, le système actuel de cotisation par annuité et de solidarité intergénérationnelle à l’origine de la création de la sécurité sociale est le meilleur pour maintenir le niveau de vie à la retraite.


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